ArtificIA

Mettre l'intelligence artificielle au service de l'objectif « zéro artificialisation nette » des sols

  • Environnement

  • Promotion 6

Institut national de l’information géographique et forestière (IGN)

Saint-Mandé (94)

Design, Sciences de la donnée

L’équipe

Le défi à relever

L’administration porteuse

L’IGN, le facilitateur de la création de « géocommuns »

L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des ministères chargés de l’écologie et de la forêt. Sa vocation est de produire et diffuser des données (open data) et des représentations (cartes en ligne et papier, géovisualisation) de référence relatives à la connaissance du territoire national et des forêts françaises ainsi qu’à leur évolution.

La problématique identifiée

Une cartographie de l’occupation des sols pas assez précise

L’État co-finance un ambitieux programme de production d’un référentiel de données géographiques décrivant la couverture et l’usage des sols, pour outiller un des objectifs de la loi Climat et résilience : contrôler le phénomène de l’artificialisation des sols. Aujourd’hui, certains verrous techniques ne permettent pas d’atteindre une chaine de production performante pour produire des données de qualité. Comment lever ces verrous techniques résiduels ? Comment enrichir les données d’apprentissage pour mieux suivre l’artificialisation des sols ?

L’hypothèse à vérifier

L’IGN mise sur l’intelligence artificielle pour automatiser ses chaines de production initiales en s’appuyant sur une communaté d’acteurs

Une fois formés à la nomenclature des données d’occupation des sols, les EIG iront à la rencontre de chercheurs, de data-scientists et d’utilisateurs de ces données pour et analyser leurs retours sur les bonnes pratiques et sélectionner les données à collecter. Ils pourront ensuite prototyper des modalités pour l’enrichissement des annotations avec, si nécessaire, des variantes en fonction du profil des contributeurs. Une attention particulière sera mise du côté de l’experience utilisateurs, avec en première intuition une approche gamifiée permettant aux bénéficiaires de mieux se saisir du module d’enrichissement des données. Ce volet pourrait s’opérer via une plateforme comme kaggle ou codelab, adaptée à des défis dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Les ambitions du projet

Mettre l’intelligence artificielle au service de l’objectif « zéro artificialisation nette » des sols

Ce projet est naturellement inscrit dans une démarche de partage de communs numériques et d’innovation ouverte. Il contribuera par ailleurs à structurer la communauté́ IA dans le domaine de l’observation de la terre. Il permettra également à la communauté technique et scientifique d’enrichir les données d’apprentissage pour l’IA et de proposer des solutions permettant d’améliorer leur efficacité́. La disponibilité́ de ces données, ainsi que leur qualité, conditionnent la capacité de l’État à outiller l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici 2050, et à lutter contre l’artificialisation des sols.